Bonjour et bienvenue sur le podcast surefficient. Aujourd’hui je laisse la parole à Jean Emmanuel Combe nous parlerons de son approche particulière de l’hypnose et de la façon dont il le vit au quotidien. Vous verrez également qu’il a pris le temps de cacher une petite surprise pour vous quelque part dans notre discussion.
Bienvenue donc dans le premier épisode de surefficient.
Références :
-“La voix de l’inconscient” Avec Jean-Emmanuel Combe
Article lié : Rêves lucides
Jody – Bienvenue Jean-Emmanuelle et merci d’avoir accepté de participer à ce tout premier épisode de surefficient, je suis très heureux de te recevoir.
Comme je te l’ai dit par mail c’était important pour moi que tu fasses partie de ce premier épisode et du coup aujourd’hui ce qu’on va faire c’est qu’on va explorer un peu ta matière grise si tu veux bien, tu es prêt pour ça ?
Avec grand plaisir. C’est parti !
Jody – Donc pour les auditeurs, si vous ne connaissez pas Jean Emmanuel alors tu n’hésites pas si je me trompe mais tu es le pionnier du street hypnose en France
Je n’ai pas cette revendication là mais en tout cas je suis celui qui l’a popularisé on va dire.
Jody – Tu es également auteur de “La voix de l’inconscient” qui est un manuel sur l’hypnose dont on reparlera sûrement un peu plus tard et tu proposes différentes approches de l’hypnose.
Notamment l’hypnose thérapeutique aujourd’hui, avec un vision un peu plus le développement personnel à travers la méthode Hunkaar.
Exactement.
Jody – Génial est-ce que tu peux te présenter peut-être pour compléter un peu tout ça ?
Jean-Emmanuel Combe – Ouais je vais essayer de ne pas répéter ce que tu as dit et, en même temps, il y aurait tellement de choses à développer pour raconter mon histoire. J’ai commencé effectivement par cette volonté d’apprendre l’hypnose et, me confrontant à la difficulté que à l’époque il n’y avait rien et les quelques instituts réservaient l’hypnose aux médecins donc c’était fin de non-recevoir, j’ai souhaité du coup me débrouiller par moi-même et j’ai découvert cette façon de faire. Aller dans la rue et demander aux gens de nous aider à apprendre l’hypnose quelque part, en se prêtant au jeu et comme ça on devient équipier. Eux, ils se font hypnotiser, ils vivent un super moment. Nous, petit à petit, on apprend à devenir un peu meilleur hypnotiseur et je le fais avant tout pour moi comprendre comment l’hypnose fonctionne et mon objectif c’était un jour de devenir hypnotisable. Sachant que les quelques hypnotiseurs que j’ai été voir n’ont pas réussi à m’hypnotiser, n’ont pas trouvé les clés, j’avais quand même cette envie très profonde d’y parvenir et c’est ce qui m’a amené à hypnotiser d’abord d’autres personnes pour comprendre comment ça fonctionne sur elles de vouloir hypnotiser tout type de profil différent et pour enfin trouver comment moi je fonctionne et donc le maximum de profils différents que j’ai pu trouver c’est dans la rue.
Jody – Génial, et est-ce que au delà de la rue tu as explorer un peu l’hypnose par des formations, par des par des lectures… C’est vraiment en autodidacte que tu es arrivé à l’hypnose ?
Jean-Emmanuel Combe – J’ai eu un début vraiment très autodidacte mise à part une référence qui était quand même précieuse qui était Anthony Jacquin qui a popularisé l’hypnose de rue à l’étranger dans le monde anglo-saxon et qui l’a popularisé plutôt sur une approche spectacle c’est-à-dire de revendiquer le fait de faire de l’hypnose dans la rue, de savoir faire de l’hypnose à n’importe quel moment, n’importe où n’importe quand, pour pouvoir être meilleur showman quelque part. Moi cette approche de showman d’hypnose de spectacle, tout ça ne m’intéressait absolument pas. Par contre cette idée d’aller dans la rue était très séduisante et c’est vrai qu’après je me la suis appropriée tout seul puisque en fait je cherchais pas la meilleure façon de faire de l’hypnose je cherchais en fait celle qui allait un jour fonctionner sur moi et c’est vraiment ça qui petit à petit m’a amené à aider des personnes qui par exemple étaient jugées pas hypnotisables, et d’essayer de trouver leurs clefs en les aidant et eux en y passant beaucoup de temps si nécessaire et en fait j’ai évolué comme ça dans mes formations que je donnais. C’est à dire que j’ai beaucoup appris non pas en suivant des formations mais en donnant des formations. Ce sont des stagiaires ,des gens qui m’estimaient compétent qui venait se prêter au jeu avec moi pour qu’on explore tous ensemble et finalement oui j’étais le formateur mais j’étais plus perçu comme “j’ai un temps d’avance” quelque part et je voulais vraiment donné à tous ces gens l’opportunité d’apprendre cet outil extraordinaire qu’est l’hypnose mais en cachette je voulais que ce soit pour que je puisse moi être hypnotisable à chaque fois. Et donc formation hypnose expérimentale où on va explorer l’inconscient, comment ça fonctionne parce que juste les outils technique de l’hypnose bah ça marche pas sur moi. On pouvait me tirer sur le bras pour faire des induction rapides instantanées on pouvait vouloir me faire voyager dans l’imaginaire mais j’avais pas de visuel donc ça ne marchait pas, je m’ennuyais pendant les séances d’hypnose, c’était à mourir de souffrance d’attendre qu’il se passe quelque chose et en fait non. et voilà, petit à petit ça m’a mené à mon thérapeutique et j’ai compris que en fait c’était en faisant ma thérapie que j’allais pouvoir devenir hypnotisable donc il m’a fallu des outils pour apprendre à faire ma thérapie sous hypnose et ben voilà j’ai pareil j’ai pratiqué j’ai exploré sur moi sur les autres est née la méthode Hunkaar qui m’a rendu hypnotisable
Jody – OK cool, et est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette méthode Hunkaar ?
Jean-Emmanuel Combe – Carrément, elle est toujours en construction je pense que c’est un mot-clé pour moi Hunkaar c’est pas quelque chose d’arrêté c’est pas quelque chose de défini dans le temps c’est une idée, une idée de la recherche de respecter tout l’écosystème inconscient tout en lui donnant un cadre qui soit le plus saint possible pour lui, comme si à la fois où on jouait le rôle de sécuriser l’inconscient tout en jouant le rôle de ceux qui vont lui donner le plus de liberté possible et on a commencé par l’hypnose vu que c’est mon domaine avec Street hypnose et tout ça et et en fait on teste vraiment tous les outils de savoir qu’est-ce qui respecte vraiment l’inconscient et on s’aperçoit que par exemple l’écriture automatique est un très très bel outil de l’hypnose un peu trop oublié dans la plupart des pratiques et qui permet de faire communiquer l’inconscient et le conscient ou notre inconscient va se mettre à écrire par exemple en prenant un stylo un crayon va écrire tout seul sur le papier nous délivrer des messages et on peut aussi lui poser des questions on peut aussi lui parler y’a vraiment un dialogue qui s’instaure comme ça avec l’inconscient et on est persuadé que c’est à travers ses outils de communication qu’on peut finalement créer du respect que à partir du moment où l’hypnose et tous les outils agissent sur l’inconscient sans lui demander son avis potentiellement ça peut être vécue à l’intérieur comme intrusif moi c’est ce qui se passait en fait à chaque fois que quelqu’un voulait changer mon inconscient ou le faire réagir d’une certaine manière c’était bloqué il fallait vraiment être dans le respect infini de moi de qui je suis pour que mon inconscient puisse exprimer et venir au premier plan et je crois que Hunkaar c’est ça c’est la recherche en fait de cette justesse de respect de l’inconscient pour qu’il puisse s’exprimer pleinement c’est un petit peu compliqué a résumer en une phrase comme ça c’est à peu près l’idée.
Jody –Non mais je te rejoins un peu parce que mais pour l’avoir vécu. on va le dire je suis un tes élèves et on parlera après de la formation parce que je la trouve très intéressante et ça peut être intéressant justement d’en parler sur le podcast mais c’est vrai que moi aussi j’avais des problèmes à vivre des expériences hypnotiques avec d’autres personnes. La première expérience, un truc tout bête, une catalepsie des paupières, la première que j’ai vécu c’est justement en explorant un peu mon inconscient donc ce qui m’a permis après de développer un peu ce côté hypnotisé. Ça a été un élément déclencheur. Je me perds un peu dans mes explications, c’est un peu compliqué à expliquer mais je suis assez d’accord avec toi.
Je parlais de la formation Hunkaar qui est aussi une formation en ligne que je recommande.
Jean-Emmanuel Combe – Oui, il y a la formation en ligne et après y a la formation en présentiel aussi qui est beaucoup plus longue, beaucoup plus complet etc. mais la formation en ligne est vraiment déjà une introduction pour pouvoir s’initier aux outils tout en cherchant à se les approprier soi-même chez soi à la maison et donc c’est vrai que c’est c’est quand même différent que de venir faire Hunkaar en présentiel chez nous dans notre maison avec nos outils plus quotidien on va dire.
Jody – Ouais c’est ça en tout cas c’est quelque chose que que je recommande si jamais ça vous intéresse d’aller explorer un peu Hunkaar C’est une approche bienveillante qui est au final utilisable au quotidien.
Justement ma prochaine question c’était comment toi tu vis l’hypnose au quotidien ?
Jean-Emmanuel Combe – Aujourd’hui bien mieux, bien tout court même je pense que j’ai construit aujourd’hui un lien avec mon inconscient qui est un lien avec moi-même en fait. C’est par l’image de cet inconscient qui est en fait mon corps. Plus j’apprends à lui donner de l’amour et ne serait-ce que du temps en fait, plus je développe ma capacité à vivre des choses plus pleinement. Pour une raison très simple c’est qu’à l’Interieur de moi ben j’ai des émotions très difficiles et une peur que ça sorte comme une dynamite comme si y avait une boîte de pandore qui s’ouvrait et que tout allait exploser et j’ai besoin de cette sécurité de savoir que je suis en sécurité en fait et que peu importe où m’emmène mon inconscient ça va bien se passer et cette confiance là en fait qui est né avec Namilélé c’est le nom qu’a pris mon inconscient pour pour me guider dans ma vie et ça fait un peu chamanique spirituelle etc. mais en réalité on peut le voir comme juste mon inconscient mon corps qui se personnifie et ça me permet de le voir non pas comme quelque chose d’abstrait mais de le réifier de le voir comme quelque chose de concret de palpable du fait de lui poser des questions qui me réponde ça le rend humain en fait c’est comme si mon corps devenait un peu plus humain et rempli d’amour du coup parce que je reçois plein de jolis messages aujourd’hui là où hier c’est vrai il y a encore quelques années j’avais des messages qui des fois qui faisaient peur mon inconscient qui voulait me faire vivre des émotions de mort par exemple lié à ma maladie… j’ai pas trop envie quoi c’est compliqué d’aller dans des dynamiques aussi extrêmes et en même temps quand derrière on a des bénéfices est qu’on retrouve confiance on gagne en estime de soi, de son corps parce qu’on s’aperçoit qu’on arrive à passer du temps avec soi-même et être bien et on sent toutes ces évolutions dans nos relation aux autres, dans nos manière de communiquer, dans nos posture… Je n’ai jamais autant redressé mon dos et mon bassin qui se remet à bouger depuis quelques jours là alors qu’il était complètement bloqué je savais même pas que je pouvais bouger mon bassin autant et en fait tout ça c’est c’est justement par cette confiance envers mon inconscient qui me guide et qui me guide quelques fois vers des choses plus ou moins douloureuses mais c’est mon quotidien je continue à lutter pour ça parce que je sais que ça m’apporte et de toutes façons c’est ça la règle c’est tant que ça m’apporte je lâcherai pas le jour ça m’apporte plus ben je ferai autre chose et y’aura aucun souci mais pour l’instant mon quotidien tourne exclusivement autour de ça. Ma femme aussi et je crois que c’est pas près de changer parce que nos enfants ils vont baigner dedans aussi ils seront forcément imprégnés aussi donc voilà
Jody – Tu parlais de Aurore donc, et quand tu parles de ce travail là, si je comprends bien, il y a une part de travail personnel on va dire mais aussi une part d’interaction avec elle ?
Jean-Emmanuel Combe – Oui parce que finalement Hunkaar c’est apprendre à respecter l’inconscient donc c’est apprendre à respecter le sien mais c’est aussi apprendre à respecter celui des autres. On parle souvent de communication non-violente bah on essaie d’avoir une communication non violente mais vis-à-vis des inconscients donc c’est vrai que par exemple si à un moment donné je sais pas elle va sentir que j’ai une émotion qui est un peu difficile parce que j’ai une mauvaise nouvelle parce que la journée était difficile et que je suis un peu irritable bah elle sait que cette irritation en fait elle vient d’une accumulation de quelque chose. Elle va avoir la compréhension en fait des enjeux elle va y être attentive et donc elle va adapter sa posture pour être sure qu’en fait je reste dans cette dynamique irritable mais que je pète pas un plomb que j’explose pas de colère bêtement et en fait c’est comme si on jouer comme ça ensemble à prendre soin de nos émotions de nos humeurs à essayer d’être attentif à bien respecter pas que l’autre consciemment mais aussi son corps son inconscient et ça nous permet de nous rapprocher énormément et de se sentir aimé, respecté par l’autre pleinement. On dit quelques fois dans les couples par exemple, j’entends souvent “oui mais tu comprends en fait dans notre couple y’a des choses qu’on peut pas dire… “ Notre passé, nos ex des choses sexuelles ou des choses qu’on aurait faite qu’ils sont pas cool bah nous tout ça c’est banni complet quoi. C’est le but, c’est qu’un jour elle m’accepte et en fait c’est le cas. C’est plutôt l’inverse, le but c’est un jour que je m’accepte telle que je suis vraiment et que elle, je l’aime telle qu’elle est et qu’un jour elle s’accepte telle qu’elle est vraiment. Donc j’ai tout intérêt à l’aider à aller dans cette dynamique là et pour nous c’est un Hunkaar de couple en fait qu’on se crée et on le vit à deux pleinement. On fait les formations à deux, on explore beaucoup à deux. On a créé un truc qui s’appelle les défis du mois où en fait chaque mois, on propose à tout le monde n’importe qui d’explorer une thématique particulière. C’est vrai que ben ça on la créé a deux on le fait à deux et chaque mois on explore des thèmes là ce mois-ci la respiration par exemple donc on s’est pris la 40 minutes il y a 2-3 jours et on s’est assis par terre on a respirer pendant 30 minutes en jouant avec cette respiration c’est une vidéo qui est Ananda Mandala, c’était un truc de barjo il faut respirer super vite faire des apnée et mais ça fait décoller dans la stratosphère du bien-être et on fait ça ensemble. Là on a fait nos tambour chamanique on est allé les créer nous-mêmes et au fin fond de l’Ariège on n’y était ensembl. Il y a vraiment cette union là dans Hunkaar qui nous unit tous les deux et c’est comme une base en fait comme un cadre on a mis dans notre couple donc ouais c’est c’est bien plus que ma vie professionnelle aujourd’hui Hunkaar
Jody – Aujourd’hui est-ce que tu as des convictions sur l’hypnose qui peuvent peut-être paraître hors du commun où sortir en tout cas de l’idée qu’on se fait de l’hypnose ?
Jean-Emmanuel Combe – Carrément, j’en ai des milliers malheureusement… La première c’est l’hypnose, ça peut se faire les yeux ouverts. C’est vraiment un truc je pense qui est lamentable. L’idée court encore que pour faire de l’hypnose il faut avoir les yeux fermés. Bon on le montre nous en Street hypnose parce qu’on hypnotise les gens dans la rue, j’ai des vidéos sur Internet où je fais des séances entières ou la personne reste les yeux ouverts c’est vraiment une interaction pour moi qui est hyper importante. La notion d’induction c’est pareil c’est une notion…
“tu m’as pas fait d’ induction je ne peux pas être sous hypnose !” bah si en fait juste en parlant juste en te demandant d’imaginer quelque chose en te demandant de faire ceci de faire cela si tu l’acceptes en fait tu vas rentrer dans un état d’hypnose et en plus nous avec Street hypnose ce qui est génial c’est qu’on le test donc “Ah bon t’es pas sûr de toi bah regarde tes pieds sont bloqués tu ne peux plus les décoller du sol essaye pour voir
- haaa je peux plus bouger mes pieds”
Là au moins on sait qu’on est sous hypnose mais en fait on peut avoir les pieds bloqué au sol, avoir les yeux ouverts on peut avoir les pieds bloqués au sol et ne pas être allongé par terre et on peut pas on peut être en fait tout à fait éveillé tout à fait normal et ça c’est vraiment une des clés pour moi de l’hypnose qui a été oubliée c’est que ça peut être un état en apparence normal. Par contre on le teste, on a des phénomènes hypnotiques on fait oublier un prénom… quand Pierre il s’appelle Jacques, les copains savent qu’il est sous hypnose mais lui sur le moment il le sait même pas il est persuadé de s’appeler Jacques en fait. C’est normal et on est vraiment dans cette dynamique hyper ludique de l’hypnose.
La liste est infinie, le fait que les Hypnothérapeutes changent beaucoup leur vois ils se sentent obligés de te parler… comme ça… alors vous allez vous détendre… et vous relâcher… profondément… C’est horrible moi je ne supporte pas. Quand on fait ça, je commence à avoir des fourmis partout, des impatiences, mes bras veulent bouger mes jambes… il faut que ça s’arrête tout de suite. C’est insupportable !
Pour moi, l’hypnose c’est une relation de cœur à cœur. Tu y vas avec tes tripes, tu y vas avec ton cœur, tu n’y vas pas avec un masque et un jeu de façade. Je ne supporte pas ça donc oui ça fait partie aussi des trucs bah que j’aime pas trop et qui ont la vie dure malheureusement dans l’hypnose. Le fait que que par exemple l’hypnose c’est un outil uniquement de relaxation alors qu’en fait c’est 50 % de l’hypnose la relaxation, la détente, le fait de plonger dans une sorte de on va dire c’est comme si on plongeait au plus profond de soi-même et que le temps s’arrête en gros. On baigne dans l’amour, c’est trop génial. Ça, c’est 50 % de l’hypnose mais il y a 50 % autre que le monde de l’hypnose moderne aujourd’hui ignore complètement et qui pourtant était utilisé mais constamment il y a encore 100 ans c’est l’écriture automatique et les état de transe profonds qu’on appelle somnambulique. Elles sont plus apparenter à des réveils mets des réveils avec ce qu’on appelle des consciences secondaires, des personnalités alternantes, des choses en nous, des parties de nous, qui sommeille en nous mais qui ne s’associent pas forcément à nous et ces parties là elles peuvent s’exprimer à travers l’écriture automatique elle peut venir parler, communiquer, dire leur souffrance, qu’on les écoute pour qu’en fait on se les réappropri. Dire que quand j’apprends à connaître ces parties de moi bah en fait j’apprends à ce qu’elles deviennent moi, à ce que je devienne elle est à me réunifier. Être soi c’est aussi connaître son histoire, connaître son histoire rationnellement par les faits peut-être mais surtout connaître son histoire dans son vécu émotionnel, être vivant c’est avoir vécu ces émotions et on ne peut pas être vivant sans avoir vivre des émotions. On peut être fort, on peut être riche, on peut tout ce qu’on veut , mais vivant non.
Jody – Tu parlais de thérapie et sur le site Hunkaar tu présentes la méthode comme une méthode de développement personnel est-ce que tu saurais expliquer la différence justement de ces deux visions. Thérapeutique et développement personnel ?
Jean-Emmanuel Combe – J’ai envie de dire que le thérapeutique va de plus en plus être un terme qui va être mal vu par les professionnels de santé. À tort ou à raison c’est un autre débat… Là, par exemple, la polémique dernièrement c’est Doctolib qui a enlevé tous les Hypnothérapeutes qui ne sont pas des professionnels de santé. Pas seulement, tous les naturopathes, tous ceux qui sont pas professionnels de santé mais il y a aussi beaucoup d’hypnotiseurs qui étaient sur Doctolib. Le mot thérapie fait partie des mots qui peuvent apporter des emmerdes en gros, pour le dire crûment. Le mot développement personnel c’est au bon vouloir de chacun de vouloir prendre soin de lui pour chercher la meilleure version de lui-même. Mais évidemment dans ces meilleures versions de soi-même il y a aussi la version de soi-même qui fume plus. Il y a aussi la version de soi-même qui justement comme moi se tient le dos plus droit et qui n’a plus de douleur comme avant horrible et courbé. Ça peut être la meilleure version de lui-même qui se débarrasser de toutes ces crises de psoriasis d’eczéma etc… Forcément il va y avoir une connotation thérapeutique derrière mais elle est au bon vouloir de chacun et chacune de mettre l’énergie qu’il veut pour prendre soin de lui, pour changer. Mais y a pas un faiseur de guérison, y’a pas le thérapeute qui vient soigner l’autre. Venez et on va se développer ensemble, on va évoluer ensemble et j’ai quelques outils que vous n’avez pas je vais pouvoir vous les transmettre mais on est tous les deux en train d’évoluer on est tous les deux sur le même chemin quelque part. Je ne suis pas le faiseur de ton bien-être. Je sais pas si c’est clair mais pour moi cette nuance là protège quelque part. Elle protège tout le monde dans le sens où il y a un respect de comment l’autre va prendre soin de lui finalement. La clé en fait c’est de sortir du domaine médical c’est à dire que tout ce qui est médical doit rester au médical pas de soucis nous on cherche juste à prendre soin de nous.
Jody – Oui la thérapie du coup devient une conséquence et pas forcément un objectif
Jean-Emmanuel Combe – Ouais voilà c’est ça, on part à la recherche de nous-mêmes et forcément on fait notre thérapie et on évolue mais c’est c’est vraiment pour tout ce qui est de l’ordre du psychosomatique. Mon diabète je ne vais pas le guérir mais par contre il me sert au niveau psychologique, au niveau émotionnel, j’en fais quelque chose. Je me soigne quelque part mon diabète tous les jours je m’en sers mais je ne me soigne pas physiologiquement, médicalement. Ça, malheureusement, ce sont les médecins qui un jour le feront.
Jody – On parlait de performance. Le blog surefficient a pour objectif ce que j’appelle le mentalisme. Il a pour moi, un définition un peu particulière qui est en lien avec tout ce qui est touche à notre matière grise. C’est pour ça que je te disais qu’on allait explorer la tienne tout à l’heure. L’idée est donc d’utiliser le mentalisme en vue de performer, comment est-ce que l’hypnose pourrait être intéressant justement pour avoir un mental surefficient.
Jean-Emmanuel Combe – En fait, je propose dans ce cas là une sorte de vue à l’angle opposé ou en fait plutôt que de voir la performance comme le premier objectif de voir le fait de prendre soin de soi et de vouloir être qui je suis vraiment comme étant le premier objectif. Au final, je vais performer, je vais être capable de… À partir du moment où je veux être capable de et je veux pas qui est d’effort. En gros faut juste me donner la baguette magique qui fait que je vais te capable de… à mon avis ça c’est l’ennemi numéro.
Jody – Ouais je suis d’accord. J’essaie de te poser la question sans trop l’orienter… quels outils tu conseillerais à mettre en place dans cette optique là ?
Jean-Emmanuel Combe – J’ai vu que tu avais écrit un article sur les rêves lucides y’a pas longtemps. Écoute ça me paraît être un très très très bel aspect. C’est aussi un domaine que que j’étudie et j’ai une formation en cours là enfin que j’essaie de créer sur les rêves lucides et encore essayé de mélanger les deux parce que le potentiel est infini donc si vous avez lu son article ça te dit qu’on peut se réveiller dans le rêve en étant parfaitement lucide et être capable d’en prendre le contrôle. En fait, ça veut dire aussi que plutôt que de m’embêter à devoir communiquer avec mon inconscient avec des outils qui ne sont pas faciles parce que dans la société l’inconscient il faut qu’il soit pas trop au premier plan sinon on peut douiller on peut être fragile etc. Donc dans la vie de tous les jours à la limite OK que ce soit difficile de faire venir notre inconscient mais dans un rêve lucide en fait on fait ce qu’on veut quoi. Namilélé, vas-y viens en tant que lion et apparaît devant moi et il apparaît en tant que lion devant moi. Si j’ai envie qu’il parle il peut parler on peut avoir une discussion, il peut on va dire et me donner des des des initiation je sais pas de me dire tiens viens on va faire ça ça va être trop drôle ou aujourd’hui je t’ai réservé un truc on va faire ça. En fait, tout ce qu’on dans le rêve lucide, tout ce qu’on vit comme émotion dans le rêve lucide sachant que les sens sont plus vrais que nature. On en garde un petit bout réveil donc si un moment donné j’ai parlé devant 2000 personnes dans mon rêve lucide et que tout le monde applaudit et que c’était génial quand je me réveille en fait j’ai l’émotion dans mon cœur comme si j’en étais capable donc quand je vais devoir parler devant 20 personnes ce soir en fait ça va aller vachement mieux. Ce sera vachement plus simple parce que j’aurai l’émotion de je l’ai fait devant 2000 personnes j’ai vraiment vibrer c’était plus vrai que nature et donc le rêve lucide pour moi c’est c’est super puissant donc un très très bel outil que je vais essayer de développer aussi à travers Hunkaar.